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Idées reçues sur l’action internationale des collectivités
L’action internationale des collectivités territoriales est encore mal connue. Et, quand elle l’est, elle suscite bien souvent incompréhension et critiques dans un contexte d’économies budgétaires et de méfiance à l’égard de la fonction publique.
C’est oublier que les territoires sont les premiers confrontés aux mutations sociétales, climatiques et économiques actuelles qui rendent indispensable leur engagement à l’international pour trouver des solutions innovantes et adaptées. C’est ignorer aussi le travail d’agents territoriaux passionnés chargés de co-élaborer et de mettre en œuvre ces politiques publiques, parfois appelées diplomatie des territoires, favorisant le partage, la coopération, la cohésion des peuples et les valeurs de paix au sein des administrations locales et par-delà les frontières.
Cette méconnaissance est source d’idées reçues tant sur la pratique que sur les objectifs de cette action, que les membres de l’ARRICOD s’attachent à déconstruire dans cet ouvrage.
Accompagnant le développement et la professionnalisation de l’action européenne et internationale des collectivités et des métiers afférents, l’ARRICOD s’est constituée en réseau actif proposant un espace de réflexion et d’échanges de bonnes pratiques.
Elle a pour ambition de renforcer le positionnement des professionnels de l’Europe et de l’international des collectivités territoriales au sein de leurs administrations et vis-à-vis de l’extérieur.
Réalisé en partenariat avec 
et 
Sommaire
L’action internationale : une légitimité toujours en construction
« Les relations internationales, c’est le domaine réservé de l’État. »
« Le rôle d’une collectivité locale est de gérer l’intérêt général au niveau local. »
« L’action extérieure des collectivités territoriales, ce sont les “jumelages choucroutes”. »
La spécificité de l’action internationale des collectivités territoriales
« La coopération décentralisée favorise l’arrivée de migrants sur le territoire. »
« Les services des relations internationales ont un bilan carbone désastreux. »
L’intérêt pour le territoire : l’Europe et l’international, une autre façon de faire du local
« L’action extérieure des collectivités : une anecdote confidentielle ? »
« La coopération internationale, une belle intention, mais qui coûte cher au contribuable et n’a pas vraiment d’impact sur le territoire. »
« Faire de la coopération décentralisée, c’est aider l’autre. »
« La coopération est réservée aux collectivités riches, principalement aux grandes villes et régions. »
« Les collectivités françaises ne sont pas bonnes pour aller chercher des financements européens. »
L’intérêt pour le management : l’Europe et l’international, une autre façon de faire du local
« Le service des relations internationales est un électron libre au sein de l’administration. »
Un métier pour la faire vivre
« Les agents Europe et international sont toujours en voyage, voire en vacances. »
« Cantonnés dans leur métier, les professionnels de l’action européenne et internationale n’ont aucune perspective de carrière dans la Territoriale. »