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Idées reçues sur les bidonvilles en France
Tout le monde croît connaître les bidonvilles, tout le monde a une opinion sur cette réalité, et pourtant, personne ou presque ne sait véritablement ce qu’il s’y passe ni de quoi il s’agit : campements de Roms et de migrants, lieux insalubres, dangereux, où les enfants ne sont pas scolarisés, avec comme unique solution l’évacuation et le démantèlement… Voilà un condensé des idées reçues qui forment le point de départ à l’analyse à laquelle se livrent les auteurs dans cet ouvrage. À partir de données chiffrées, d’études de terrain, d’initiatives locales, etc., Jean-Baptiste Daubeuf, Hervé Marchal et Thibaut Besozzi ne cherchent ni à dénoncer, ni à prendre parti, mais à rendre compte de toute la complexité d’une réalité très actuelle et trop souvent abordée à partir de discours partisans et d’émotions exacerbées.
Hervé Marchal est maître de conférences-HDR à l’université de Lorraine et mène des recherches sur la ville, l’identité du citadin, l’étalement urbain et les processus de ségrégation socio-territoriale.
Jean-Baptiste Daubeuf est doctorant au sein du Laboratoire lorrain de sciences sociales (2L2S).
Thibaut Besozzi est docteur en sociologie et chercheur associé au Laboratoire lorrain de sciences sociales (2L2S).
Ouvrage réalisé en partenariat avec la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement
Sommaire
Introduction
Etat des lieux
« Les bidonvilles sont un phénomène récent. »
« Les bidonvilles sont toujours installés en marge de la ville. »
« Les bidonvilles, c’est la faute de l’Etat ! »
« Les bidonvilles sont surpeuplés. »
Qui y vit ?
« Dans les bidonvilles, il n’y a que des migrants. »
« Dans les bidonvilles, il n’y a que des Roms. »
« Le bidonville est un monde d’hommes. »
« Dans les bidonvilles, il n’y a que des “cas-sociaux”. »
Comment on y vit ?
« Les bidonvilles sont sales. »
« Les bidonvilles sont un espace de non-droit. »
« Les enfants des bidonvilles ne vont jamais à l’école. »
« On ne fait rien dans les bidonvilles. »
En sortir
« Les bidonvilles sont dangereux. »
« Les habitants des bidonvilles ne veulent pas s’intégrer. »
« On ne sort jamais des bidonvilles. »
« Evacuer les bidonvilles, c’est la seule solution ! »
Conclusion
Presse
– Entretien avec Hervé Marchal et Jean-Baptiste Daubeuf dans la lettre d’information de la DIHAL, Fil infos, de janvier 2017. Pour lire l’entretien cliquez ICI.