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Albert Camus, Elisée Reclus et l’Algérie
Les « indigènes de l'univers »
Élisée Reclus, Albert Camus, l’Algérie : deux personnages, une contrée, une convergence finalement évidente. Malgré le demi-siècle qui les sépare, malgré les différences de métier, de contexte ou de caractère, Reclus et Camus partagent de nombreux points communs : honnêteté intellectuelle, exigence éthique, convictions libertaires et passion pour l’Algérie. Véritable fil noir et rouge, qui passe d’abord par un attachement familial, ce pays traduit en effet leur sentiment d’être des « indigènes de l’univers ». Leur dénonciation du colonialisme, exempte de nationalisme, fut mal comprise. Leur alternative autogestionnaire et fédéraliste aurait permis des issues moins douloureuses.
Philippe Pelletier est professeur de géographie à l’université Lyon 2. Spécialiste du Japon, mais aussi d’Élisée Reclus, géographe anarchiste, il a notamment publié Géographie et anarchie. Reclus, Kropotkine, Metchnikoff.
Sommaire
Introduction
1. Une convergence de géographicité
2. La coïncidence algérienne – Elisée Reclus en Algérie
3. La coïncidence algérienne – Des Reclus à Camus
4. L’enjeu de la question coloniale à propos de Reclus et de Camus
5. Reclus et Camus dénoncent les méfaits de la colonisation
6. Une conception extensive et métagéographique
7. La référence méditerranéenne
8. La mer : centrale et unificatrice
9. La convergence grecque
10. Le peuplement méditerranéen
11. Le cosmopolitisme méditerranéen
12. Les fondements autogestionnaires algériens
13. Civilisation contre nation 99
14. Civilisation contre religion 105
15. La seconde « révolution sociologique » de Reclus et de Camus
16. Une convergence implicite
17. Dépassement de l’histoire, retour à la nature
18. A suivre
Notes
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- Recension de l’ouvrage dans la revue Lectures, janvier 2016. Pour lire l’article, cliquez ICI.