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Les Portugais en France : rencontres

Plusieurs présentations et rencontres sont organisées autour de l’ouvrage :

Le 3 février 2025 à 15h
Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines, Aix-en-Provence, salle E201, bâtiment Egger

Séminaire MiMed le 4 février 2025 à la MMSH, de 10 à 12h, avec Sónia Ferreira et Victor Pereira.
MMSH (Aix-en-Provence) – Salle Duby et en visioconférence
Lien pour la visioconférence : https://mimed.hypotheses.org/3799

– Présentation du livre avec Sónia Ferreira, Yasmine Siblot et Dominique Vidal le jeudi 6 février 2025 au Consulat du Portugal à Paris, à 18h.
6 rue Georges Bergé
75017 Paris

À l’instar des Belges, Italiens, Polonais ou Espagnols au début du XXe siècle, blancs et catholiques, les Portugais furent considérés comme de « bons immigrés » ne posant pas problème, donc finalement « invisibles ».
Or, cette invisibilisation a conduit à occulter les particularités de cette immigration populaire et rurale, mais aussi politique jusqu’en 1974 puis intra-européenne depuis l’adhésion du Portugal à l’Union européenne. Et a ignoré des sujets comme le racisme subi, le rôle des femmes dans le processus d’insertion ainsi que celui de l’histoire coloniale du Portugal qui invite à considérer cette immigration sous le spectre plus large du monde luso­phone.
Synthèse des recherches menées depuis 1970, cet ouvrage cherche à rendre visible cette immigration qui fut la plus massive en France entre 1970 et la fin des années 1990.

Voir la fiche du livre et lire un extrait ICI.

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Rencontre avec Nathalie Obadia

Nathalie Obadia signera son nouveau livre, Figures de l’art contemporain, le samedi 8 février 2025 de 16h à 19h, pendant le vernissage de l’exposition Gillet et Compagnie, à sa galerie (Paris 4e).

L’art contemporain, tel qu’il est apparu depuis la fin des années 60, est indissociable des logiques de mondialisation et de softpower qui fédèrent de multiples acteurs et autant de figures majeures au service de la création et de sa diffusion.
En premier lieu, les artistes avec des figures comme Gerhard ­Richter, Louise Bourgeois, Damien Hirst ou Yayoi Kusama, mais aussi les curat­ors dont Harald Szeemann est un précurseur et la Cheikha Hoor Al Qasimi une incarnation des sensibilités du Sud Global, les galeristes avec Larry Gagosian et Marian Goodman, les foires dont ­l’emblématique Art Basel incarnée par Marc Spiegler, des collectionneurs comme François Pinault ou Uli Sigg, sans oublier celles et ceux qui ont œuvré à la muséification de l’art contemporain comme ­Suzanne Pagé ou Renzo Piano qui lui a créé ses plus lumineux écrins.
Partant de sa double expertise de galeriste et d’enseignante, ­Nathalie Obadia nous présente ici les figures majeures de l’art contemporain et nous permet de saisir leur étroite imbrication et interdépendance.

Voir la fiche complète et lire un extrait du livre ICI.

Infos pratiques
Galerie Nathalie Obadia
3, rue du Cloître Saint-Merri
Paris 4e
https://www.nathalieobadia.com/fr/

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Rencontre avec Emmanuelle Reungoat

Emmanuelle Reungoat, co-directrice avec François Buton du livre Idées reçues sur les Gilets jaunes, participera à la projection de son film documentaire « Des goûts de lutte », le 31 janvier 2025 à l’Utopia de Tournefeuille. La diffusion du documentaire sera suivie d’une vente-dédicace du livre par la librairie La Préface.

Surgi un 17 novembre en des milliers de points du territoire, le mouvement des Gilets jaunes a surpris par son ampleur, ses formes, sa durée, et donné lieu à des commentaires parfois condescendants, souvent contradictoires. Les Gilets jaunes seraient ainsi tour à tour la France qui travaille ou celle des assistés, d’extrême-droite ou de gauche radicale, précaires dans la France rurale ou black blocs des villes, sexistes ou féministes, anti-écolo, casseurs, etc.

Comment ce mouvement en apparence « sorti de nulle part », sans leader, non structuré, jugé très minoritaire, a-t-il marqué l’histoire des luttes sociales jusqu’à devenir une référence pour bien des luttes aujourd’hui ? C’est ce qu’analysent les politistes, sociologues, géographes et anthropologues réuni·es dans cet ouvrage, sur la base d’enquêtes empiriques réalisées depuis la naissance de ce mouvement en 2018.

Pour voir la fiche du livre, cliquez ICI.

Info pratiques
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Rencontre avec Irène Pereira

Intervention d’Irène Pereira, autrice de « Le Féminisme libertaire », le vendredi 31 janvier 2025 matin, lors d’un stage intersyndical féministe à Grenoble, sur les liens entre syndicalisme et féminisme, suivi d’une dédicace de son livre.

Que peut apporter l’anarchisme au féminisme ? Le féminisme à l’anarchisme ? En posant cette double interrogation, le féminisme libertaire dévoile les angles morts de ces mouvements et permet d’approfondir leurs questionnements. Clairement distinct d’une acception purement libertarienne, il affirme l’existence de systèmes d’oppression et, en réponse, la possibilité d’une capacité auto-émancipatrice.

Véritable enquête philosophique que l’autrice confronte à des éléments historiques, cet ouvrage invite à penser une société radicalement féministe et anti-capitaliste, sans intervention de l’État et à la liberté individuelle étendue. Pour utopique qu’il paraisse, le féminisme libertaire peut nourrir les réflexions actuelles et infuser notre monde.

Lire un extrait et en savoir plus sur son livre ICI.

Infos pratiques
Bourse du travail
32 avenue de l’Europe
38100 Grenoble
salle 164
Plus d’information ICI

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Géopolitique du cinéma primé !

L’ouvrage de Chloé Delaporte, Géopolitique du cinéma, obtient le prix Alfred Molteni 2024.

Ce prix, décerné par la Société de Géographie, a été fondé en 1903 comme prix pour les sciences auxiliaires et services rendus à la Société de Géographie.

Le boycott récent de certains films et acteurs russes lors des derniers festivals rappelle combien le cinéma se trouve au cœur d’enjeux géopolitiques, à la fois parce qu’il est utilisé comme arme de soft power, voire de propagande, et peut être censuré, mais aussi parce qu’il représente une activité très lucrative pour certains États.
À la croisée de nombreuses disciplines – économie, sociologie, sciences politiques, histoire, etc. –, et d’échelles géographiques multiples, du local à l’international, la géopolitique du cinéma convoque également une grande variété d’acteurs tant publics que privés.
Et, au-delà des enjeux « historiques » de puissance économique et culturelle, de nouveaux défis se font jour : diversité et inclusion, mais aussi lutte contre le changement climatique que cette industrie au lourd bilan carbone peine à engager. La réponse proposée par Netflix en est l’ironique illustration : Don’t look up !

Voir la fiche complète du livre ICI.

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