ACTUALITÉ

À la une

Fermeture vacances d’hiver

Le Cavalier Bleu sera fermé pendant les fêtes de fin d’année, du 24 décembre au 4 janvier.
Toutes les commandes passées après le 23/12 seront expédiées à partir du 5/1.

Nous vous souhaitons de très bonnes fêtes à toutes et à tous !

À la une

Sélection d’essais pour les fêtes

Nous vous proposons une petite sélection de dernière minute pour les fêtes de fin d’année :

Les Couleurs de nos luttes, de Rose K. Bideaux, voir la fiche du livre ICI.
Malgré un succès international retentissant, le drapeau arc-en-ciel semble avoir perdu avec le temps sa capacité à représenter l’entière diversité des communautés LGBT+/queeres, conduisant à une multiplication d’autres drapeaux des fiertés.
C’est le point de départ d’une réflexion sur l’univers de plus en plus vaste des emblèmes féministes et/ou queers, de la fin du XIXe siècle à nos jours, afin de mieux comprendre le choix des couleurs pour symboliser les identités de genre, les luttes féministes et les orientations sexuelles et romantiques.

Géopolitique du cinéma, de Chloé Delaporte, voir la fiche du livre ICI.
Le boycott de certains films et acteurs russes lors des festivals ayant suivi le début de la guerre en Ukraine rappelle combien le cinéma se trouve au cœur d’enjeux géopolitiques, à la fois parce qu’il est utilisé comme arme de soft power, voire de propagande, et peut être censuré, mais aussi parce qu’il représente une activité très lucrative pour certains États.
À la croisée de nombreuses disciplines – économie, sociologie, sciences politiques, histoire, etc. –, et d’échelles géographiques multiples, du local à l’international, la géopolitique du cinéma convoque également une grande variété d’acteurs tant publics que privés.
Et, au-delà des enjeux « historiques » de puissance économique et culturelle, de nouveaux défis se font jour : diversité et inclusion, mais aussi lutte contre le changement climatique que cette industrie au lourd bilan carbone peine à engager.

Les Rebondissements du vivant, de Lionel Cavin, voir la fiche du livre ICI.
Le constat est là : nous vivons une 6e extinction de masse dont la cause, à la différence des cinq grandes extinctions précédentes, n’est pas à chercher en dehors du vivant, mais dans une partie de celui-ci, notre espèce, à l’origine de la destruction de son propre monde.
Or, si ces périodes d’extinction de masse sont bien documentées, peu d’études portent sur les périodes qui suivent, pendant lesquelles le vivant redémarre, se diversifie, rebondit. En analysant ces moments postapocalyptiques, le propos n’est ici en rien de minorer la réalité catastrophique de la 6e extinction présente, mais de chercher dans les travaux sur les rebondissements du passé lointain, ce qui nous permettrait d’imaginer, dans un futur plus ou moins proche, la diversification qui suivra l’extinction actuelle. L’espèce humaine, unique responsable, pourrait-elle initier ce rebondissement du vivant ? En combien de décennies, de millénaires, de millions d’années ? Avec quels moyens ? Conservation, renaturation, réensauvagement ?…
Ce sont à ces questions que Lionel Cavin tente d’apporter un éclairage au travers d’un voyage de près de 4 milliards d’années.

La dictature, une antithèse de la démocratie ?, d’Eugénie Mérieau, voir la fiche du livre ICI.
Si la démocratie est « le pire système à l’exception de tous les autres », c’est que cet « Autre » doit être un véritable enfer. Or, qu’en est-il vraiment ? La dictature est-elle vraiment l’opposé de la démocratie, ou plutôt son proche cousin ? Alors que les régimes autoritaires se libéralisent, les démocraties s’autocratisent, et les frontières se brouillent, dessinant une zone de convergence et une nouvelle fin de l’histoire, la démocratie illibérale.
Aussi confortable intellectuellement que puisse être la distinction entre un « Nous » démocratique et civilisé face à un « Autre » ­autoritaire et barbare, les fondements d’un tel discours ne ­résistent ni à l’examen critique ni à l’épreuve des faits.
Au travers de la réfutation de vingt idées reçues sur la dictature ayant cours dans les domaines du droit, des relations inter­nationales ou encore de l’économie, l’auteure nous invite à refuser le discours manichéen dominant pour questionner, en miroir, le ­fonctionnement de nos démocraties libérales.

Plutôt vivre. Comprendre le validisme et valoriser une culture crip, de Chiara Kahn et Charlotte Puiseux, voir la fiche du livre ICI.
« Plutôt mourir que d’être handicapé ! », cette exclamation résume à elle seule le regard que notre société validiste porte sur le handicap. Sur fond d’un capitalisme qui valorise la performance, elle sépare les personnes valides qui connaîtraient le bonheur, des personnes handicapées dont la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue.
Alors qu’un individu sur deux sera, temporairement ou non, concerné par une situation de handicap au cours de son existence, Chiara Kahn et Charlotte Puiseux reviennent sur l’histoire de la construction sociale du validisme. Elles démontrent les dynamiques à l’œuvre pour explorer de nouvelles perspectives où tous les êtres humains pourraient trouver leur place, sans qu’il soit nécessaire de transcender sa différence. Non pas de vivre malgré, mais de vivre avec.

Géopolitique de l’IA, d’Isabelle Ryl, Jamal Atif et Peter Burgess, voir la fiche du livre ICI.
Si l’intelligence artificielle a bouleversé notre quotidien, elle a également profondément transformé les relations internationales en abolissant les frontières « classiques » au profit de l’espace cyber et en introduisant une nouvelle ressource clé, la donnée et les usagers qui la produisent.
Elle a également fait émerger de nouveaux acteurs, les géants du numérique, qui se hissent au rang de quasi-États avec lesquels il faut désormais compter.
Elle modifie enfin les possibilités d’affrontement entre États en produisant de nouvelles armes ou en intervenant dans certaines élections.
Au travers de nombreux exemples, les auteurs montrent combien l’intelligence artificielle transforme la géopolitique, ses acteurs et ses territoires, et quels sont les enjeux d’une gouvernance de cette technologie hors-norme.

Figures de l’art contemporain, de Nathalie Obadia, voir la fiche du livre ICI.
L’art contemporain, tel qu’il est apparu depuis la fin des années 60, est indissociable des logiques de mondialisation et de softpower qui fédèrent de multiples acteurs et autant de figures majeures au service de la création et de sa diffusion.
En premier lieu, les artistes avec des figures comme Gerhard ­Richter, Louise Bourgeois, Damien Hirst ou Yayoi Kusama, mais aussi les curat­ors dont Harald Szeemann est un précurseur et la Cheikha Hoor Al Qasimi une incarnation des sensibilités du Sud Global, les galeristes avec Larry Gagosian et Marian Goodman, les foires dont ­l’emblématique Art Basel incarnée par Marc Spiegler, des collectionneurs comme François Pinault ou Uli Sigg, sans oublier celles et ceux qui ont œuvré à la muséification de l’art contemporain comme ­Suzanne Pagé ou Renzo Piano qui lui a créé ses plus lumineux écrins.
Partant de sa double expertise de galeriste et d’enseignante, ­Nathalie Obadia nous présente ici les figures majeures de l’art contemporain et nous permet de saisir leur étroite imbrication et interdépendance.

Géopolitique des mafias, de Clotilde Champeyrache, voir la fiche du livre ICI.
S’appuyant d’abord sur le contrôle d’un territoire puis sur une extension tentaculaire à l’échelle de la planète, les mafias dessinent une géographie singulière avec ses lieux et ses ancrages. Elles s’affranchissent des frontières réelles ou symboliques, entre légal et illégal, exploitent la mondialisation des trafics et la fragmentation des espaces politiques, et accroissent ainsi un rayonnement international dans lequel les diasporas jouent un rôle certain.
Une géopolitique des mafias a donc tout son sens pour comprendre que les mécanismes de conquête des territoires et des populations vont bien au-delà de ceux d’une organisation criminelle « classique ». Ceci est d’autant plus crucial que l’enjeu des années à venir sera de lutter contre cette expansion territoriale, l’histoire ayant montré qu’aucun pays n’a su extirper la mafia une fois celle-ci implantée sur son territoire.

Notre Système international, de Guillaume Devin, voir la fiche du livre ICI.
Dans quel monde vivons-nous ?
Entre conflits et coopérations, nous peinons à dégager la cohé­rence de notre monde imprévisible. Jamais la densité des relations internationales n’a autant favorisé les opportunités de rappro­chement, jamais elle n’a entraîné autant de distinctions et de clivages. Certaines dynamiques poussent à l’intégration, d’autres favorisent la différenciation. Les unes ne vont cependant pas sans les autres.
Comprendre que nous faisons système du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, pour le meilleur comme pour le pire, c’est prendre la ­mesure de nos ­responsabilités communes et enjoindre nos sociétés et nos diplomaties à la prudence et à la solidarité.

Figures de l’anarchisme, de Philippe Pelletier, voir la fiche du livre ICI.
De la fin du XIXe siècle à nos jours, le mouvement libertaire est animé par des hommes et des femmes dont les noms ont marqué ses étapes clés de révolution ou de réforme.
Au travers de 22 figures … « Vingt-deux, v’là les anars ! », plus une, Philippe Pelletier tisse les liens, les moments forts, les compagnonnages et les controverses entre elles. De Virginia Bolten à Stig Dagerman, d’Errico Malatesta à Emma Goldman, en passant par Dario Fo, Sam Mbah ou Murray Boockchin, de l’Europe aux Amériques en passant par l’Asie et l’Afrique, chacune et chacun incarne à sa manière la pensée et l’action anarchiste.
Ces femmes et ces hommes ont ainsi contribué à façonner le socialisme libertaire en investissant de nombreux domaines : syndicalisme, gestion directe (autogestion), condition féminine, anti militarisme et antibellicisme, anticolonialisme, instruction, art, théâtre, littérature, ajisme (auberges de jeunesse), environnementalisme.

Agenda

Rencontres autour du livre Exil et Politique

Les représentations sociales, politiques et médiatiques de l’exilé condamnent souvent ce dernier à deux figures antagonistes : la victime vulnérable ou la menace pour les sociétés d’accueil. À rebours de ces représentations qui véhiculent une image dépolitisée et assujettie des migrants contre laquelle cet ­ouvrage se positionne, il s’agit ici de replacer au centre leur individualité, leur autonomie ainsi que leur voix dans les débats sur les
migrations.
À partir de chapitres ancrés dans des enquêtes de terrain riches et vivantes, cet ouvrage analyse ainsi les modalités du rapport au politique que les personnes entretiennent ou construisent dans l’espace-temps de leur exil. Il est question d’exilés de différentes nationalités – vénézuéliens, chinois, soudanais, tunisiens, syriens, russes, kurdes ou encore égyptiens –, mais également de multiples lieux d’ancrage et de passage européens et non européens. Ce livre témoigne de leurs modes d’engagement, de résistance et de mobilisation, et permet ainsi de saisir la pluralité des formes de politisation et de lutte en exil.

Pour voir la fiche complète du livre et en lire un extrait, cliquez ICI.

Des présentations du livre sont prévues aux dates et lieux suivants :
– le 5 février 2026 à 14h à l’Université d’Aix-Marseille
– le 19 mars 2026 à l’Université Saint Louis à Bruxelles

Agenda

Rencontres avec Rose K. Bideaux

Malgré un succès international retentissant, le drapeau arc-en-ciel semble avoir perdu avec le temps sa capacité à représenter l’entière diversité des communautés LGBT+/queeres, conduisant à une multiplication d’autres drapeaux des fiertés.
C’est le point de départ d’une réflexion sur l’univers de plus en plus vaste des emblèmes féministes et/ou queers, de la fin du XIXe siècle à nos jours, afin de mieux comprendre le choix des couleurs pour symboliser les identités de genre, les luttes féministes et les orientations sexuelles et romantiques.
À l’intersection des études de genre et de la recherche sur les couleurs, explorant l’histoire de la création de ces emblèmes chromatiques, Rose K. Bideaux puise également dans la sémiotique des couleurs pour approfondir la relation que les minorités de genre et de sexualités entretiennent avec un symbolisme coloré enraciné dans un système de domination de genre, mais aussi de race et de classe sociale.

Voir la page du livre et lire un extrait ICI.

A l’occasion de la sortir de son nouvel ouvrage Les couleurs de nos luttes, Rose K. Bideaux sera :

– le samedi 14 mars 2026 de 16h à 17h à la médiathèque de Romainville. Informations à venir.

Top