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Rencontre avec Léo Péria-Peigné

Webinaire avec Léo Péria-Peigné, auteur de « Géopolitique de l’armement », le jeudi 21 novembre 2024 de 19h à 20h15, dans le cadre de l’organisation de la seconde édition du Prix du Livre Géopolitique, par l’Observatoire étudiant des relations internationales.

« La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens », et le premier de ces moyens est l’armement. En permettant aux États d’imposer leurs objectifs politiques à d’autres, ou de s’en prémunir, l’armement est donc un objet géopolitique majeur.
Partant d’une analyse sur la nature politique, technologique et commerciale de l’armement depuis l’âge du bronze jusqu’à l’âge du drone, Léo Péria-Peigné propose un état des lieux des acteurs présents et à venir, miroir de la complexité et des évolutions des relations internationales contemporaines.
L’étude spécifique du cas français, trente ans après la fin de la guerre froide, souligne les spécificités et vulnérabilités attachées à l’armement tricolore. Les enjeux liés aux nouvelles technologies, comme le quantique ou l’hypersonique, permettent enfin d’évoquer les nouveaux milieux dans lesquels évoluent les armements modernes, des grands fonds à l’espace.

Voir la fiche du livre et en lire un extrait ICI.

Infos pratiques
Webinaiire ouvert au public
21/11/2024 à 19h
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Rencontre avec Eugénie Mérieau

A l’occasion de la sortie de son dernier livre Géopolitique de l’état d’exception, l’autrice de La dictature, une antithèse de la démocratie ?, Eugénie Mérieau participera à une rencontre-discussion intitulée « La frontière entre démocratie et dictature (et le droit international) » avec Johann Chapoutot, dans le cadre du festival Forum Latitude le dimanche 24 novembre 2024 à 17h à la librairie 47 degrés nord à Mulhouse.

À la faveur de l’épidémie de Covid, un grand nombre d’États dans le monde ont déclaré l’état d’urgence « sanitaire ». Deux décennies auparavant, au lendemain du 11 septembre, les Nations unies participaient par leurs résolutions anti-terroristes à la normalisation globale de ce mécanisme. L’état d’exception s’impose désormais comme la réponse « technique » à tous les défis du XXIe siècle : pandémies, terrorisme, crises de la démocratie… jusqu’à un état d’urgence environnemental qui ne manquera pas d’arriver. Or, l’histoire enseigne que l’état d’exception est un sas privilégié du passage entre démocratie et dictature.
Au travers d’une analyse historique, juridique et géopolitique, Eugénie Mérieau dessine les contours des mondialisations successives d’un état d’urgence d’abord pensé comme outil de gouvernance coloniale, explorant comment cette notion et sa pratique imposent une approche libérale-autoritaire de régulation des rapports de force aux échelles nationale, régionale et mondiale.
Ce faisant, l’autrice déconstruit également l’ambivalence de la philosophie libérale de l’État de droit dans son rapport à l’impérialisme, de Locke à Rawls en passant par Montesquieu, Tocqueville, Mill, Hayek, Friedman, Walzer et quelques autres.

Voir la fiche du livre et lire un extrait ICI.

Infos pratiques
Librairie 47 degrés nord
8b, rue du Moulin
68100 Mulhouse
Plus d’informations sur le festival sur leur site.

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Rencontre avec Irène Pereira

Intervention d’Irène Pereira, autrice de « Le Féminisme libertaire », le vendredi 31 janvier 2025 matin, lors d’un stage intersyndical féministe à Grenoble, sur les liens entre syndicalisme et féminisme, suivi d’une dédicace de son livre.

Que peut apporter l’anarchisme au féminisme ? Le féminisme à l’anarchisme ? En posant cette double interrogation, le féminisme libertaire dévoile les angles morts de ces mouvements et permet d’approfondir leurs questionnements. Clairement distinct d’une acception purement libertarienne, il affirme l’existence de systèmes d’oppression et, en réponse, la possibilité d’une capacité auto-émancipatrice.

Véritable enquête philosophique que l’autrice confronte à des éléments historiques, cet ouvrage invite à penser une société radicalement féministe et anti-capitaliste, sans intervention de l’État et à la liberté individuelle étendue. Pour utopique qu’il paraisse, le féminisme libertaire peut nourrir les réflexions actuelles et infuser notre monde.

Lire un extrait et en savoir plus sur son livre ICI.

Infos pratiques
Bourse du travail
32 avenue de l’Europe
38100 Grenoble
salle 164
Plus d’information ICI

À la une

Géopolitique du cinéma primé !

L’ouvrage de Chloé Delaporte, Géopolitique du cinéma, obtient le prix Alfred Molteni 2024.

Ce prix, décerné par la Société de Géographie, a été fondé en 1903 comme prix pour les sciences auxiliaires et services rendus à la Société de Géographie.

Le boycott récent de certains films et acteurs russes lors des derniers festivals rappelle combien le cinéma se trouve au cœur d’enjeux géopolitiques, à la fois parce qu’il est utilisé comme arme de soft power, voire de propagande, et peut être censuré, mais aussi parce qu’il représente une activité très lucrative pour certains États.
À la croisée de nombreuses disciplines – économie, sociologie, sciences politiques, histoire, etc. –, et d’échelles géographiques multiples, du local à l’international, la géopolitique du cinéma convoque également une grande variété d’acteurs tant publics que privés.
Et, au-delà des enjeux « historiques » de puissance économique et culturelle, de nouveaux défis se font jour : diversité et inclusion, mais aussi lutte contre le changement climatique que cette industrie au lourd bilan carbone peine à engager. La réponse proposée par Netflix en est l’ironique illustration : Don’t look up !

Voir la fiche complète du livre ICI.

 

La remise du prix aura lieu le 30 novembre 2024 à partir de 15h30 dans l’amphithéâtre au 184, boulevard Saint Germain à Paris.
Pour plus de renseignements www.socgeo.com.

À la une

Nouvelle collection : Figures de

Parce que l’histoire d’un pays, d’une discipline ou d’un courant de ­pensée n’est pas le fait de femmes et d’hommes isolés, « Figure[s] de… » retrace les apports, influences, rivalités et postérités des protagonistes clés. Une vingtaine de figures, familières mais aussi moins connues et tout ­aussi importantes, se répondent et ­interagissent pour permettre de saisir le sujet dans son entièreté et son humanité.

 

Figures de l’anarchisme, de Philippe Pelletier
De la fin du XIXe siècle à nos jours, le mouvement libertaire est animé par des hommes et des femmes dont les noms ont marqué ses étapes clés de révolution ou de réforme.
Au travers de 22 figures … « Vingt-deux, v’là les anars ! », plus une, Philippe Pelletier tisse les liens, les moments forts, les compagnonnages et les controverses entre elles. De Virginia Bolten à Stig Dagerman, d’Errico Malatesta à Emma Goldman, en passant par Dario Fo, Sam Mbah ou Murray Boockchin, de l’Europe aux Amériques en passant par l’Asie et l’Afrique, chacune et chacun incarne à sa manière la pensée et l’action anarchiste.
Ces femmes et ces hommes ont ainsi contribué à façonner le socialisme libertaire en investissant de nombreux domaines : syndicalisme, gestion directe (autogestion), condition féminine, anti militarisme et antibellicisme, anticolonialisme, instruction, art, théâtre, littérature, ajisme (auberges de jeunesse), environnementalisme.

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Figures de l’antitotalitarisme, de Bernard Bruneteau
Désignant à l’origine le pouvoir « total » du parti de Mussolini, le qualificatif de totalitarisme s’élargit en concept avec la comparaison fascisme/bolchevisme puis nazisme. Mais c’est au cours de la guerre froide que l’analyse en termes de totalitarisme s’impose dans un contexte où le containment oppose communisme totalitaire et « monde libre ». Après la chute du mur de Berlin et la victoire de la démocratie libérale perçue comme une « fin de l’histoire », on aurait pu croire que le concept allait perdre de sa pertinence. C’était sans compter sur l’apparition de l’islamisme politique volontiers qualifié de « troisième totalitarisme ». Ainsi le totalitarisme reste-t-il au cœur de notre univers mental à l’heure où se développe également un totalitarisme high tech en Chine.
Les vingt figures de l’antitotalitarisme intellectuel réunies ici par ­Bernard Bruneteau interrogent et interprètent ce phénomène partie intégrante du XXe et du XXIe siècle.

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Figures de l’écologisme, de Jean Jacob
Dans un paysage médiatique aujourd’hui saturé par le foisonnement d’interventions qui se réclament écologistes, il est difficile de se ­repérer au sein de cette nébuleuse particulièrement riche. D’autant qu’y cohabitent des théories radicalement opposées sur la place de la nature, de l’environnement, du développement, de l’homme, de la technique… dans le monde, qui débouchent par conséquent sur des politiques souvent très différentes.
C’est l’objet de cet ouvrage que de mettre en scène la pensée ­écologiste dans toute sa variété, de réhabiliter certains de ses ­représentants injustement oubliés, de nuancer l’importance d’autres exagérément médiatisés, afin de mieux comprendre les controverses actuelles.

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Figures de l’historien, de Frédéric Sallée
Brosser le portrait de vingt historiennes et historiens peut paraître paradoxal à une époque où la discipline historique s’est affirmée en gommant les individualités et autres épigones.
Pourtant, c’est occulter que de solides figures ont contribué à faire de l’histoire ce qu’elle est aujourd’hui, des « pères fondateurs » ­Hérodote ou Sima Qian à l’école des Annales, de la micro-histoire de Carlo ­Ginzburg à l’histoire globale de Bruce Mazlish, des gardiennes de la mémoire Raphaëlle Branche, Annette ­Wieviorka ou Hélène Dumas, à l’historien du sensible Alain Corbin, sans oublier Francis Fukuyama et sa fin de l’histoire…
Dans le parcours de ces quelques figures, Frédéric Sallée nous permet de déceler les inspirations de nombreuses autres, dans les élans des anciens, les motivations des plus jeunes. Car l’histoire est affaire de générations et de transmission.

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